Otages : Rupture dans la chaîne du sang-froid
Ce matin à l'Assemblée, un ministre a avalé sa langue. Au départ, une dépêche AFP, à 9h34. Comme le rappelle Caroline Vigoureux, journaliste au JDD.fr dans un article synthétique qui retrace les détails de l'événement, l'AFP publie ce matin une dépêche : "Les otages français enlevés au Cameroun libérés" à partir de sources camerounaises. Une excellente nouvelle, qui brûle les lèvres d'un ministre alors en séance à l'Assemblée, le ministre délégué aux Anciens combattants Kader Arif. Qui prend le micro de l'assemblée, et qui prononce ces mots malheureux : "Juste avec la prudence d'usage... mais je viens d'avoir comme information, à confirmer, mais il semble qu'elle est confirmée, que nos otages au Cameroun ont été libérés", annonce-t-il. Malheur... Le ministre devra reprendre la parole à l'Assemblée une demi-heure plus tard, pour enlever ce qu'il vient de dire, et annoncer cette très mauvaise nouvelle : l...